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Les Plus Belles Plumes

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L'aristarque

par Dominique Dorsaz, libraire

Inde, vaches et sacrée amitié

Publié le 7 mai 2020

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais moi, en cette période de confinement, j’avale les livres comme des bonbons. L’un après l’autre, parfois même j’en commence plusieurs à la fois, je les repose, je les reprends et finalement, je les dévore tous. J’ai de la chance, ces temps-ci, je tombe sur de bons titres. Un peu comme dans un paquet de Sugus où l’on déguste d’abord tous les verts, puis tous les jaunes pour s’apercevoir, en fin de compte, qu’ils sont tous délicieux. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un livre captivant. J’ai accroché dès les premières pages. Déjà le titre m’a interpellée !

La Laitière de Bangalore, ça a un petit côté terroir et exotique à la fois. L’image de couverture est forte aussi. L’Inde, une vache sacrée et une laitière, on trait les vaches en Inde ? Toutes les vaches ne sont pas sacrées ? En Inde, on boit du lait ? Bien loin de nos montagnes, il y aurait une autre culture laitière ? Allons voir ça de plus près !

Shoba Narayan est une jeune femme qui vit aux États-Unis avec son mari et ses deux filles. Ils décident de changer de vie et de rentrer en Inde, à Bangalore.

Dans cette grande ville, se côtoyent les résidences luxueuses et les chemins de terre où passe la laitière matin et soir. Sarala, la laitière, vend son lait dans la rue, aux dames habitant ces luxueuses résidences.

Bangalore, une grande ville et des vaches !

Elles sont plus indépendantes que chez nous, elles se baladent dans les rues de la ville, dorment où elles veulent et reviennent à l’heure de la traite matin et soir pour qu’on les soulage de leur précieux lait.

Une amitié forte et solidaire va naître entre Shoba et Sarala, loin des différences de classe et de caste. Sarala est une commerçante dynamique et entreprenante qui aime passionnément ses vaches. Ses maigres revenus laitiers font vivre sa famille. Shoba est une jeune femme moderne habituée au luxe et au confort contemporain.

Anecdotes familiales, problèmes et tracas quotidiens émaillent ce roman qui nous révèle les coutumes et croyances autour des vaches. Si les vaches sont sacrées, elles sont aussi bénéfiques pour toutes sortes d’événements de la vie quotidienne.

Quand vous emménagez dans un nouvel appartement ou une nouvelle maison. Il est bon de faire entrer une vache dans ce nouveau lieu d’habitation. Il est bon qu’elle foule le sol de votre nouvelle maison, et si elle lâche une bouse sur votre sol en marbre blanc, c’est encore meilleur ! Les augures sont au beau fixe. Joie et prospérité pour votre famille !

Je ne vous raconterai pas tout ce qu’on peut guérir avec de l’urine de vache, je vous laisse découvrir.

Ce roman est passionnant. L’amitié entre ces deux femmes va les conduire dans des aventures rocambolesque et savoureuses. J’ai adoré ce livre et j’ai appris plein de choses sur l’Inde et les vaches.

Information sur le livre :
La laitière de Bangaladore, Narayan Shoba, Mercure de France,
304 pages, ISBN 9782715253964

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Dominique Dorsaz écrit sur le blogue de sa librairie en ligne, www.librairesolitaire.ch

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