LE PITCH Chessex a eu le Goncourt pour L’Ogre (éd. Grasset) en 1973, Borgeaud le Renaudot pour Le Voyage à l’étranger (éd. Grasset) en 1974, lui l’Interallié pour L’Amour nègre (éd. de Fallois) en 2010. Et c’est tout ! Les écrivains romands consacrés dans le Paris littéraire sont rares. Jean-Michel Olivier parle donc d’or quand il évoque la littérature, le monde des idées, et cette Suisse qu’il n’a jamais détestée. Entretien à la deuxième personne du singulier – aucune raison de faire semblant – puisqu’on se connaît depuis trente ans.
Vingt-six bouquins, une carrière de professeur au service de la langue française et la consécration avec l’Interallié en 2010 : Jean-Michel, tu es davantage qu’un romancier et un essayiste de talent ; tu es désormais – je sais, ça va te faire hurler – le porte-drapeau de la littérature romande. Alors, comment se porte-t-elle,
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