Le Miel, Le Rayon bleu : deux romans chez Gallimard, dans la Blanche, c’est enviable mais ça fait sourire Slobodan Despot à l’heure d’évoquer le ou les livres qui ont déclenché sa passion pour la littérature : « Les vies d’écrivains sont peu enviables. Il y a souvent beaucoup de pauvreté et de solitude, ce qui ne me fait pas peur en soi. Mais j’ai eu très tôt envie d’écrire sans pour autant qu’un livre déclenche ce processus. C’est plus un climat favorable qui s’est établi après quelques lectures fondamentales : L’abolition de l’homme, un court essai de C.S. Lewis issu de conférences données à des officiers britanniques durant la Seconde Guerre ; Le Bréviaire du chaos d’Albert Caraco, cent pages capitales… Et l’an dernier encore, La promesse d’Hector ce petit texte nucléaire de Percy Kemp (Les Belles Lettres) sur la robotisation de la guerre et donc sa déshumanisation terminale. Je note que les grands livres sont souvent très courts, ce qui me fait sourire quand je découvre les mictions incontinentes de certains romanciers de ce que j’appelle « l’ère festive », ce moment qui précède les effondrements de civilisation ! »
Despot : « Les vies d’écrivains sont peu enviables »
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