
Quelques lignes adressées à un ou une ado en quête de lecture.
Juste un instant, oublie tes copains, tes parents, ta petite amie, ta musique, ton téléphone, ton école… Va sur le chemin de la lecture. L’esprit libre, avance à petits pas, prends un livre de Georges Haldas, n’importe lequel : Poésie, Carnets, Chroniques… Ouvre-le et lis quelques pages… Il se peut que cela ne suscite aucun écho en toi ; alors tu n’as pas besoin de continuer ta lecture… Georges aimait trop la liberté pour intervenir sur ta décision… Peut-être y reviendras-tu plus tard.
Mais il se peut aussi que tu te dises : c’est étonnant, il écrit ce que je pense au plus profond de moi et que je ne parviens pas à exprimer… Par exemple qu’on peut avoir une divergence avec une personne, mais que si le lien invisible est maintenu dans les profondeurs, on peut exprimer nos désaccords sans nous entretuer pour autant… Ou que l’État de Poésie est partout, dans le ciel à l’aube, dans une ruelle ou dans une vieille cour où se trouve une bicyclette abandonnée…
« Les écrits de Georges ne sont jamais théoriques ; ils sont toujours vivants… »
Et quelle que soit ta croyance ou ta non-croyance, tu peux admirer Socrate, les héros de la mythologie grecque ou le Christ… Tu apprendras à mieux les connaître en lisant ses livres. Car Georges parle de ces personnages d’une manière vivante comme si c’étaient des amis, comme s’il les avait côtoyés.
Les écrits de Georges ne sont jamais théoriques ; ils sont toujours vivants… Si ces éclairages te parlent, alors tu pourras poursuivre ta lecture et découvrir cet auteur si riche d’humanité, de désespoirs, d’espérances et d’humour aussi…
Catherine de Vries-Challandes (de Perrot).