
Quand on interroge un philosophe à l’école des penseurs sceptiques et pessimistes, adepte de Montaigne ou de Schopenhauer, et qu’on lui demande quel est le livre de ses origines littéraires, celui qui lui a donné l’envie d’écrire, on obtient forcément un trait d’esprit minimaliste, comme en atteste la réponse de Frédéric Schiffter : « Le désir d’écrire m’est venu de lui-même. »
